Quelques couteaux

Les dernières photos. Quelques Solsona Pallarés (les journaliers les usent pour récolter des légumes  - ceux-ci ne sont pas de souvenirs.-) et d'autres feuilles de saule avec d'autres lames que dans quelques lieux ils les 'appelleraient "à la catalane" (l"es ripollesas"). Ça donnerait pour une réflexion sur les relations entre les centres couteliers, peut-être






Certes, Antonio Pedrosa, l'artisan hobbyste, est seul l'apprenti. Il faudra entendre ce mot comme une "attitude", non comme un état.

À propos des pique-olives...


Je  l'ai déjà expliqué, ces petits couteaux étaient seulement une menace ... pour les olives, et les apéritifs.




Ceux-ci ne s'effilaient pas donc, de plus, le prix mesuré de production il les changeait en souvenirs appétissants.



Les propres couteliers et les revendeurs montaient aux trains à la région d'Albacete pour les vendre. Cela est particulier par le matériel des plaques ... le plastique qui essaie d'imiter - sans arriver - l' écaille de tortue.
Ces brillants matériels étaient son enchantement. Je n'ai vu aucun  en matériel noble.





Ici, de gauche à une droite, un petit couteau français  avec un saint Christophe (?), un espagnol, un anglais, et un Aalemand.

Ce petit piqué - olives pouvait être la carte d'identité d'un type d'objet d'époque, d'une profession et d'une ville, Albacete (l'écu de la ville est présent dans la feuille).



De plus, il a les deux faces de la lame gravées . Les graveurs complètent les couteliers. Chez quelques familles, quelques membres (fréquemment les femmes et les filles des couteliers) gravaient les couteaux que les parents faisaient.



Aujourd'hui l'activité de la gravure a pratiquement disparu. Antonio Montejano (je crois qu'il a collaboré avec Renaud Aubry) est une exception remarquable.



C'est un de mon pique - olives préférés.

Nous sommes dans les années cinquante; un des types des couteaux de plus de succès dans la production d'Albacete c'était avec des plaques nacrées.



Tous avaient des photos incrustées minuscules des toréadors Juan Montero ou de Pedrés. Entre ceux-ci il y avait une rivalité qui était mise à profit par les couteliers.



Des couteaux et des taureaux, une double "menace", une alliance qui serait aujourd'hui impossible.



C'est un témoignage de comment la coutellerie imprégnait les velléités sociales.



Autre "menace" : un jour je présenterai d'autres couteaux taurins...

Excusez-moi; j'ai oublié de mettre une photographie de l'ensemble.

Voilà un laguiole (?) Lotus, de la maison G R.


J'ignore le type de bois des côtes. Si quelqu'un peut le dire, je le remercierais.





J'ai placé, (c' est une demande), un couteau Le Vercors en noyer pour voir la différence de taille et le type de travail à la lime.

J'aimerais connaître un peu plus le Vercors... Il a une belle ligne, droit, sobre, mais la mitre est lourde et il lui manque quelquechose, un je ne sais quoi qui lui donnerait du caractère...

Oui, c'est vrai. Le couteau est un peu lourd. Je crois que tous ces régionaux de Berthier ont quelque chose comme rustique. Ce sont des couteaux nerveux... Il est possible que les versions faites main aiennt le raffinement nécessaire.

Acier carbone, poli miroir, rivets à molleton, côtes en os teinté...

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Renaud Aubry, bien sûr.

Je me disais bien qu'il ressemblais au vicomte

Normal

Très joli l'os teinté

Modèle ou patern appelé congress.  Un modèle des multifeuilles un Anglais.





Il me plaît spécialement, le jeu de couleurs ( marron - ocre, jaune) des plaques des vieux couteaux.




Un modèle multilames anglais.

J'ai vu des meubles dans les couloirs des palais moins raffinés que cette navette.

J'aime beaucoup celui ci, particulièrement le guillochage.

Typique de la "maison Aubry". Merci, Seb.

Superbe cette pièce

couper au couteau a écrit:

Superbe cette pièce

+1

Moi aussi j'aime bien:)

Ils ont vraiment quelquechose d'exceptionnel les couteaux de Renaud Aubry !

Merci beaucoup à vous par les commentaires!

couper au couteau a écrit:

Superbe cette pièce

superbe, mais les autres aussi, belles collections

J'ai appellé, avec votre indulgence, à ces grands et forts couteaux "bouledogues hispaniques".




"Forts et grands" maintenant, à l'époque (des années 20-40 et encore avant mais sans palanquille) étaient simplement des "couteaux". Les muletiers les utilisaient pour la contingence du métier et pour conjurer les dangers du chemin.



C'est une preuve de la patience du coutelier qui a fabriqué le couteau autour des mesures des plaques.



J'ai lu dans à  l' enfance très peu de comics Marvel. Je préférais écouter les histoires des grands-pères : "Nous croisions les montagnes et arrivions à la mer avec trois mules blanches ... deux jour d'aller, deux jour au retour." Aujourd'hui ce serait des aventures extrêmes.

Les histoires des superhéros ne me semblaient pas si extraordinaires parce qu'il y avait des hommes qui revenaient de l'autre côté de l'horizon.






En tout cas, j'espère que ce couteau ait le pouvoir d'exciter la mémoire personnelle (c'est une conception puérile des objets, je sais).    

en tant que fan de comics marvel , je ne peux qu'aimer ce couteau

Je combinais la lecture des cómics Marvel avec J. Verne et quelques adaptations des classiques. J'écoutais les histoires des plus grands et de cette façon, la vie et la littérature donnaient du réalisme au comic (aujourd'hui je dirais que c'est à l'envers). Merci beaucoup, Capello; je pensais que ce couteau plairait seulement à Sheldon Cooper et à moi.

Oui mais pitet que le nom de scène de Sheldon c'est "Capello"

superbe !

Merci beaucoup, Phild!