Quelques couteaux

Multipièces, os cerfé, en carbone. Issard.

Quelques photos de l'ensemble.

jenoberen a écrit:

La navette Issard en bois et en carbone.

Beaucoup d'âme dans ce couteau ancien !

Je commencerai avec une assertion : dans quelques pays de l'Europe le porc a sauvé plus de vies que la pénicilline. La maladie était ... la faim.

Il faudra faire aussi un éclaircissement, ce couteau de feuille ventrue n'est pas pensé en théorie pour écorcher mais pour châtrer. "Capaora" en espagnol.

Quand un chasseur, dans les épais bois feuillus a tué un sanglier, et il a emporté un marcassin à sa hutte a commencé, il n'est pas nécessaire le dire, la civilisation.


C'est un couteau de la maison ARCOS (vers la moitié du XXe siècle), actuellement une des plus importantes de la coutellerie espagnole . Maintenant elle ne fabrique pas des couteaux pliants. Les porcs respirent mieux. Cette pièce est caractérisée par l'insertion en plastique de couleur presque fluorescente, propre de quelques couteaux de l'époque, et par l'absence de platines.

- À ce temps lointain, le mot "mascotte" n'existait pas, puisque tous les animaux étaient comestibles. Mais les mascottes  existaient "avant le lettre", le dernier service qu'ils fournissaient à ses soigneurs était celui-là de l'alimentation. Cela est applicable aux porcs, dont les petits, les marcassins, étaient et sont adorables.


- Faire le dépeçage adéquat d'un porc a porté du temps. Mettre à profit chaque dépêche de la forme adéquate n'était pas facile. Il y a celui qui dit qu'ils ont été les Romains qui ont porté à ses provinces cette sagesse.



Il y a celui qui dit qu'ils ont été les prêtres égyptiens, embaumeurs consommés, qui ont porté ces connaissances à l'Occident. En tout cas, ici, en Europe, ces processus ont été portés au sublime. Les Egyptiens mettaient les viscères du défunt aux vases spéciaux, les canopes. Les Celtes affamés ont frisé la boucle : ils ont changé quelques dépêches du porc en continent des autres. La charcuterie était née. Ils n'ont pas fait de tombes fastueuses, le voyage se produisait à l'intérieur du propre homme.Après avoir vu l'a abattage du porc, Raymond Lulle a inventé le concept de "microunivers" pour philosopher.




Ce couteau pour châtrer les porcs est de la maison espagnole Expósito, d'Albacete. Au contraire de l'autre,  c' est moderne, en acier inoxydable et, comme on peut apprécier,  celui possède des platines.

jenoberen a écrit:

Ce couteau pour châtrer les porcs est de la maison espagnole Expósito, d'Albacete. Au contraire de l'autre,  c' est moderne, en acier inoxydable et, comme on peut apprécier,  celui possède des platines.

Du bon couteau bien robuste chez Exposito et ils sont excellent quand ils sont sur le registre traditionnel !!!

Merci pour le commentarie, Papatate.



- Du porc tout est bon et on peut manger tout, en conséquence. Mais les races distinctes de porcs et ses produits sont résultats des capacités de l'homme et de la faim, qui aiguise l'intelligence et stimule le travail. Sûrement un chasseur gourmand a été le premier à parler au forgeron du lieu habité à propos du type d'outil, de la lame, plustôt, idéale pour châtrer l'animal; l'intention était, peut-être, d'obtenir une viande plus délicieuse, avec plus de graisse, et sans une forte odeur.



-- Cependant, les pièces exquises de charcuteries sont le meilleur cadeau qui nous fournit cet indispensable et, à mon avis, un animal sympathique. Quand les épices sont devenues courantes -le poivre, le clou aromatique, l'anis, le cayenne, le poivron...- ils ont été ajoutés à les tripes. Combien de révolutions ont été évitées en contentant avec ces friandises l'estomac, est un sujet qui reste pour élucider.


La proportion de cette graisse ajoutée au sang, aux muscles était connaissance d'alchimie. Il était un jeu la survie et l'approvisionnement de viande de l'année. Chaque variation à la quantité donnait comme en résultat une pièce  de charcuterie différente, un motif de joie, et une raison pour porter le toast.



-Ces petits couteaux, l'Espagnol au moins, a la morphologie du "capaora", du skinner testiculaire. Dès que cette typologie a été fixée à la tradition d'Albacete, le coutelier l'a déclinée en plusières tailles, et la panoplie de la tradition s'est enrichie. Ce  qui se présente a les plaques en cerf, le ressort interne (non de palanquille comme les antérieurs) et les mitres troquelées en laiton. Moitié du siècle passé.

C'est vérité, je n'ai jamais vu utiliser ce type de couteau pour châtrer un cochon de lait.
Dans mes souvenirs de personne agée , je n'ai jamais vu aux mains des châtreurs des couteaux comme cettes “capaoras”.



Dans  quelques cas, ces couteaux de nom terrible étaient comme la petite épée du général : un symbole.


Peut-être, le nom que quelqu'un l'a mis (“capaora”) n'est pas celui que le va bien; “écorcheur” (desollador”) serait mieux. Mais parfois le correct n'est pas le meilleur.



C'est un couteau actuel, mais fait selon la tradition (sauf la palanquille, qui est de luxe) : sans  platines. La corne est de taureau et me rappelle à la pulpe du fruit qu'alors j'ai mangé, ou à l'aube dans une peinture antique (je voudrais dire simplement que c'est belle). L' artisan est Francisco Valencia, de Santa Cruz de Mudela.

Je finis. Finalement, quelques photos de l'ensemble.

Je m'excuse par mon mauvais usage de la langue française.

jenoberen a écrit:

Je m'excuse par mon mauvais usage de la langue française.

Tu es tout excusé car tu as fait beaucoup de progrès depuis que tu es arrivé sur le forum

meme nous on a du mal avec

Superbes ,et avec le commentaire ...
Quelle est la grande différence avec le "langue de vache" ?

Merci beaucoup à vous par la compréhension.  

Jean, je crois qu'il n'y a pas de différence, d'habitude "langue de vache" et "capaora" sont utilisés comme synonymes...

Quelques objets de fumeur...






Pour curer les pipes.

Un couteau coupe-cigares. Le mécanisme est projeté en poussant doucement avec les doigts. Cela m'a surpris,  m'a semblé un petit jouet de James Bond...

Tu as toujours des couteaux originaux à nous montrer, c'est plaisant.

Une bien modeste nature morte autour de la coutellerie et le tabac .... sans fumée, bien sûr.

Merci beaucoup, JAG.

JAG a écrit:

Tu as toujours des couteaux originaux à nous montrer, c'est plaisant.

D'ac avec Jag + 1

Merci, aussi Couper.

Et la mise en scène ,rien que pour nous !

C'est ce que j'aime le plus, des objets anciens, mis en scène ! Je suis certain que nos vieux objets ont une âme !!!!!!


Merci Jenoberen

Moi, je le crois aussi. Merci à toi, Papatate!

Intéressants tous ces petits canifs spécialisés

J'adore ta collection : originalité et authenticité.
Merci de nous la faire partager!

Merci à vous¡¡


Et maintenant quelques couteaux catalans. Seulement deux artisans restent, à ce qu'il semble, en Catalogne qu'ils font ces types de couteaux. La tradition se maintient seulement par la maison Solsona Pallarés, connue à tous.





Il y a deux types principaux de couteaux "la solsonesa" (le plus antique) et "la ripollesa". Ils se distinguent par la forme de la feuille principalement. Les photos sont d'un ripollesa ( de la ville de Ripoll). Une manche en mouton, une fermeture à palanquille et  virole en laiton, et la lame en acier au carbone.

Deux artisans seulement : le maître qui est déjà retiré, et un apprenti. Le relais est un problème presque toujours. Ce couteau est de d'un d'eux : Antonio Pedrosa.











Ce type est un "solsonesa" (de la ville de Solsona), et selon l'histoire coutellière est le plus antique. Je crois que la feuille vous semblera très famillière. De la corne de chèvre (?). iI a les presque les  mêmes caractéristiques que le couteau antérieur, sauf la feuille de saule.

Les couteaux anciens de Solsona, et les catalanes en général, n'avaient pas de système de blocage, (à deux clous seulement), avec une plus grande taille à l'actuel et avec une silhouette plus stylisée. Toujours sans virole.







Le propre de cette pièce est le système de fermeture, appelé de fenêtre. À moi c'est celui qui me plaît plus puisqu'il a été déplacé dans la tradition espagnole par la palanquille. Cet artisan, A. Pedrosa,  le calibre à la perfection.  Corne de mouton, du laiton, de l'acier au carbone...

Il ne faut pas penser aux bergers qui vivaient bucólicamente et que, après avoir fait la cour aux bergères, ils faisaient des couteaux... Non, à quelques villes de cette région il y avait des corporations d'artisans et la production était exporté même en Amérique...








C'est un autre couteau, "ripollesa", avec système de blocage à fenêtre, en carbone,  laiton et en bois local... alaterne (?)