nouvelle saison de chine

Aujourd'hui, malgré un temps très menaçant, j'ai tenté une brocante à Chalivoy-Milon. Les averses ont haché la journée mais entre bâchages et débachâges des stands, j'ai trouvé cette curiosité. Pas possible de l'ouvrir sur le stand du vendeur, il est trop rouillé ; je l'ai donc acheté "à l'aveugle". Bon, pour 2 €, je ne prenais pas un gros risque.
Après passage à l'huile de vaseline et au WD40, il s'ouvre (à la pince). Six pièces Pradel tout métal avec des inclusions de plastique décoré. La grande lame est nickel et il a très peu servi. La curiosité, c'est cette molette de vitrier. J'en avais vu sur le ouaibe mais c'est la première fois que j'en ai un entre les mains.
Plus rigolo que joli, mais au prix du cheval, je ne vais pas regarder les dents.

L’incrustation eut été en bois qu’elle aurait valorisé ce couteau mais bonne pioche pour la roulette

Sympa et rare !

Au chapitre des bizarreries, ce Farol —enfin, ce qu'il en reste— déniché sur un stand de brocante. Il a été trouvé dans un poulailler, bien attaqué par la fiente des poules.
Je l'ai pris en pitié et je vais essayer de lui redonner une nouvelle vie.
À suivre bientôt sur le fil "avant-après".

[quote="rosalux"]Au chapitre des bizarreries, ce Farol —enfin, ce qu'il en reste— déniché sur un stand de brocante. Il a été trouvé dans un poulailler, bien attaqué par la fiente des poules.
Je l'ai pris en pitié et je vais essayer de lui redonner une nouvelle vie.
À suivre bientôt sur le fil "avant-après".
Cela lui fait une jolie patine, vive la fiente et un séjour dans l'huile de lin pour nourrir le bois et tuer les vers. 24 h au congélo avant le bain d'huile pour être bien sûr.

C’est le cachalot, il est récupérable, tu vas lui refaire une beauté

Brocante à Lantan ce matin et pêche au filet dérivant. J'ai un peu cassé la tirelire mais ça valait la peine, je pense.
Comme d'hab' chez moi, c'est du crado, du rouillé, du comateux, mais c'est comme ça que je les aime.
Les trouvailles du jour :
- un quatre pièces de jardinier sur trois ressorts, neuf, cotes en os cerfé et palette en os. La marque sur l'entablure est pour l'instant illisible
- une jolie serpette, manche en os cerfé aussi ; pas de marque visible sur la lame.


- Deux autres serpettes, marques illisibles pour l'instant, l'une manche en buis, l'autre en corne.


- Un cra-cra très vieux et archi-cuit. J'aurais pas dû l'acheter mais j'aime les cra-cra.
- Un quatre pièces tout métal (Tixier ?). Lui, il n'a pas un pet' de rouille car il a été verni ! Il va avoir droit à un bain dans l'acétone.

Suite de la partie de pêche de ce matin.

- Un grand et beau couteau à gigot avec un manche en ébène et une lame avec un biseau entablé très long.
- Un petit SALM customisé d'origine. Il est neuf de chez tout neuf.


- Un automatique de chez Rostfrei. Pour l'instant, impossible de le refermer et les cotes sont mangées par les araignées.
- Un éminceur chinois tout neuf. Tout métal mais très léger car la lame est extrêmement fine.


Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. À vous Cognac-Jay, à vous les studios.

Pas courant en brocante le couperet chinois ! Tu vas pouvoir le tester, il a l'air quasi neuf.

Le couteau de service a découper a du chien avec ce biseau, faudra voir ce que ça donnera avec un beau poli miroir !

Aïe, les vide-greniers deviennent de plus en plus des brocantes professionnelles. Trop cher pour ma bourse. Les prix s'envolent bien au-delà de la valeur vénale des objets en vente.
Mes seules trouvailles du jour, sur le stand d'un charcutier en retraite : un couperet (Bourgade à la tête de Chinois) qui a buté sur des boulons et un couteau de chez Giesser, inox, bon état général. Le bois du manche du couteau est dense (kotibé ?). De quoi m'occuper un moment.

Le tranchant de la feuille a bien morphlé, les os étaient durs

La feuile est de l'usine du Chinois à La Monnerie , pas toute jeune , c'était notre ancien local des Vieilles Lames

Ah oui, c'est vrai. Il y a même une photo sur le forum où on voit Jean qui fait visiter l'usine à JLG et Samir, entr'autres.

Celle là?

Oui, c'est bien celle-ci. Merki Rad.

Le couperet a vécu, mais il a un manche vraiment original ! Ça vaut le coup de la faire revenir à son état d'origine je pense, comme dit Routu il doit être vieux comme tout.

Après pour retrouver la silhouette d'origine faudrait enlever un paquet de matière...

Petite partie de pêche au gros, avec quelques pièces pas trop moches. Heureusement, car elles m'ont coûté un rein.


— une serpette Tarry Levigne, manche en corne noire mais ressort fatigué.
— un cra-cra 218 Balkanique, manche en ? (plastique ?) avec insert en métal. Il est propre et la lame est bien ferme.
— un palanquille manche en corne et mitres en cacole. La marque n'est pas lisible ; dommage. Si quelqu'un sait d'où il vient, ça serait bien.
— un multipièces Th. Pradel en très bon état, avec des côtes en corne jaspée magnifique.

Le 218 est fortement inspiré de l’okapi

 Pour le Pradel

couper au couteau a écrit:

Le 218 est fortement inspiré de l’okapi

… ou l'Okapi du Balkanique.

Petite brocante hier à Mornay-Sur-Allier ; comme vendeur.
Pas beaucoup de vrais acheteurs mais j'ai eu la joie d'avoir comme clients des gamins d'une dizaine d'années au plus, qui s'offraient les premiers couteaux d'une collection naissante.
Autant dire que je n'ai pas fait un gros bénéfice avec ces jeunots puisque je leur ai quasiment tout offert.
Voir pétiller le regard d'un gosse qui découvre son premier Victorinox (celui avec la loupe), ça vaut bien de perdre un peu d'argent.

Sur le stand en face du mien, une palette bien fatiguée mais assez étonnante pour que je me l'offre moyennant la somme astronomique de 2 €.
Légèrement croustillante    mais récupérable. Le manche est fendu mais là aussi, ça doit pouvoir s'arranger. Virole laiton bien ajustée.
Longueur hors-tout : 40 cm pour 28 cm de lame.
Un distal-taper étonnant (4 mm à l'entablure et 0,3 à la pointe) et une résilience phénoménale (voir photo 3). J'ai à peine appuyé pour fléchir la lame.
Je ne ferai rien de cette palette, j'en ai déjà assez, mais je suis pressé de lui refaire une beauté.
La marque est encore peu lisible mais on dirait bien que c'est du Nogent.
À retrouver bientôt sur le fil "avant-après".

Oh, fameux ! J'aime beaucoup les palettes de ce style-là, j'en ai déjà cinq ou six : une très grande lame de 30cm, avec un manche bicolore (ébène, duramen+aubier), une de 28 plus récente, et des petites avec des lames de 17 ou 20cm. J'en ai d'ailleurs remise une en état dernièrement, malheureusement j'ai pas pris de photo avant, elle avait une sale tête avec toute sa rouille.

J'aimerais en trouver une jolie, nogentaise, lame de 25cm, pour faire le lien entre ma géante (dont je crois avoir mis des photos ici) et mes petites ! En tout cas impatient de voir celle-ci une fois qu'elle sera remise à neuf. Ce sont de beaux outils !

Je ne sais pas pourquoi, en mettant cette palette sur le fil, je m'attendais à ton passage.
C'est un peu à cause de (grâce à) toi que je suis tombé en amour de ces outils pas communs.

J'ai commencé la mise au propre de la palette mais je n'ai pas pu avoir une meilleure lecture de la marque, trop peu gravée et juste visible en lumière rasante.
Alors j'en ai fait un dessin. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ça n'est pas le plus beau poinçon que j'aie rencontré mais au moins, on sait que c'est du Nogent.
Voici ce que ça donne ; un sommet de mochitude :

Je l'ai déjà vu celui-ci, mais impossible de me rappeler où...

Je double-poste pour mettre ces deux-là que j'ai reçus aujourd'hui. Le petit a un peu de recurve mais je vais pouvoir arranger ça sans trop de souci à la lime puis en refaisant un tranchant. Je vais enlever un peu de largeur à la pointe, qui est trop "grasse" je trouve. En plus la lame est fine, ça se travaille tout facilement.

Le gros est atypique : déjà il a un manche en buffle, comme les couteaux de cuisine haut-de-gamme de la Belle Époque, et surtout le manche est à l'envers. Je ne sais pas encore s'il s'est démanché et si le manche a été remis comme ça en force, ou s'il a vraiment été remanché comme ça au ciment. Dans le second cas, il faudrait que j'arrive à faire fondre le ciment, mais je ne sais pas trop comment faire... si je le mets dans une étuve, est-ce que je ne risque pas d'endommager la corne ?

Routu te dirait ça mieux que moi ; il avait même fait un petit tuto pour expliquer ça.
Voilà comment je procède pour démancher (d'après le tuto de Routu) :
Je place la lame côté dos (au plus près de l'entablure) au-dessus d'une flamme de gaz en faisant attention à ne pas la rougir.
Je la tiens fermement avec une pince et je tourne doucement le manche.
Par conduction, la chaleur va gagner la soie et faire fondre la colophane.
Attention, la colophane est TRÈS chaude.
Pour remmancher, processus inverse : je chauffe la soie, je la trempe dans la colophane et je la rentre en force dans le manche.
Peut-être pas très orthodoxe mais ça fonctionne.
Le ciment coutelier est dur à trouver. J'utilise de la cire à cacheter le vin (en magasin de bricolage) et ça le fait.
La zone de chauffe :

Tu peux essayer comme Rosalux a expliqué , tu n'auras même pas besoin de remancher , tu tourne le manche

et tu laisses refroidir

Pour Rosa du ciment colle il y en a chez Soucille à Thiers

D'accord, merci pour les conseils ! Ici comme la soie est très longue et le manche assez long ça risque de prendre un certain temps...

En tout cas pas de souci pour un éventuel remontage, j'ai du ciment (que m'avait envoyé notre Jean Issard à l'époque) et on en trouve aussi sur internet, chez Sauvagnat ou sur bois52. J'ai d'ailleurs remanché d'anciens couteaux plusieurs fois dans le passé. Mais comme dit Routu je vais d'abord essayer de juste retourner le manche, si ça fonctionne pas d'autre problème.

Merci les gars pour ces bons conseils

La dernière pour cette année, je pense. Brocante dans le parc du château de Blet (18).
Brouillard, herbe trempée et vent de nord glacial ; vendeurs grognons et frigorifiés ; pas le temps idéal pour chiner mais j'ai quand même déniché deux ou trois bricoles.

- Un couteau à jambon "Au Nain", inox bien griffé par les affûtages mais en bon état, tout à fait sauvable. 41 cm hors tout pour 28 de lame. Plate-semelle affinée au cul, clous laiton sur rosettes laiton. Manche en bois indéterminé.

- Un curieux "couteau de scout" avec son étui, côtes en os cerfé probablement pas d'origine. Une saignée à peine marquée le long de la lame, de chaque côté. Pas de marque de fabricant ; juste "acier fin". L'étui en cuir est de qualité moyenne mais il est en bon état.

- Un ciseau chromé nogentais. Je l'ai acheté parce que les lames sont particulières : elles sont identiques. C'est la première fois que je vois ce montage de lames sur un ciseau de coupeur.