nouvelle saison de chine

Faute de pouvoir parcourir les stands des brocantes, il reste l'internet pour chiner.
Pas passionnant mais moins risqué côté virus.
Dans mon filet aujourd'hui, une trentaine de drouilles plus ou moins propres et une ou deux jolies pièces.
Je ferai plusieurs posts, au fur et à mesure du déballage.
Des Pradel de toutes tailles, avec deux neufs de stock.


De la palme.


De la serpette.

À suivre…

Suite de mon coup de filet.
Un Eustache neuf de stock
Un Robert Klass (les deux cigognes, Solingen) crado mais très bien fichu et avec un beau poncetage.
Un Alpin (de clapier) fatigué
Un Massu sale mais en bon état
Un chaipakoi. J'en verrai plus après un gros nettoyage


Suite de la suite :
Un Genson (Boston 26) à déguster qui n'a pas dégusté. Il est neuf. Moche mais neuf.
Un Véritable Dumas 3 pièces, côtes en acétate ; neuf.
Un petit onglier sans marque.
Un Pradel 3 pièces "au fer à souder"
Un tonneau Parapluie à l'épreuve dégueu de chez dégueu ; tout collé mais pas cassé.
Une autre petit onglier avec ciseau, cotes probablement en plastique noble. Ressort du ciseau manquant.

Voilà. Il reste encore quelques bricoles à voir mais grosso modo, c'est tout pour cette fois.

Pardon, Fr@nk ; en voulant éditer mon post, j'ai supprimé le tien.
Deux mains gauches

Voilà de quoi t’occuper Rosa pour la pioche

Merci Dom, mais peut-être pas si Bravo que ça.
J'ai pris le temps d'examiner tout ça et d'évaluer le prix à la revente. Eh bien, il faudra que je la joue fine si je veux rentrer dans mes frais (200 €).
C'est toujours le problème quand on achète sur le net. Le vendeur "oublie" de signaler un ressort cassé, une cote bouffée aux mites ou une lame ruinée.
Une fois bien propres et remis en état, il y en a peu qui dépasseront les dix €. Les autres ne valent rien ; ils serviront pour des pièces.
Vendre, ça n'est pas trop mon truc mais là, il faut que je vide mon stock car j'ai besoin de sous pour acheter des frottes et un touret d'affûtage.

Oui c’est le risque des lots, il y a du bon, du mauvais et parfois des bonnes ou mauvaises surprises mais tu vas nous retaper cela état comme neuf mais vintage

Aux enchères, en ce moment, ils sont un peu fous ... J'ai vu des couteaux indus partir à 3 fois le prix du neuf, et pas une édition spéciale, du basique !!!

C'est donc le moment de vendre et pas d'acheter !!

Allez aprem boîte à photos !!!

Oui, même pour les vieilles drouilles, les prix sont souvent disproportionnés.
Avant-hier, j'appelle une vendeuse qui propose des couteaux de dame "en argent" au prix de l'or massif, sur le Bon Co*n.
Je demande ce que représente la Minerve sur les couteaux.
La vendeuse : Quelle Minerve ?
Moi : Le poinçon qui dit que c'est bien de l'argent.
Elle : Ah oui, je la vois. C'est marqué "métaux divers".
Moi :

Quand la vague est là il faut surfer.

Le couteau c'est tendance, 100 % des vendeurs tentent leur chance...

Toujours dans le lot que je viens d'acheter, un quatre pièces sur trois ressorts.
Il n'est pas neuf de stock, il a même quelques heures de vol.
Jardinier (?) marqué 19 Duvert Frères. Côte en corne claire avec écusson d'un côté et sombre de l'autre.
Lui, je vais juste le nettoyer et il restera comme il est.

couper au couteau a écrit:

Voilà de quoi t’occuper Rosa pour la pioche

+1

Nouvelle pioche !




Piemontais  laiton  10 cm  origine inconnue!!

Ah oui, il n'a pas un physique facile, celui-ci.
C'est la première fois que j'en vois un. Il doit être rare, non ?

Coup de coeur... Pour rejoindre une famille
origine ?? espagne????

Peut etre bien français XVIIIè

Mon petit frère a récupéré ça dans un déménagement et il m'en a fait cadeau.
Le clone d'Opinel est équivalent à un N° 8 et ii a servi de tournevis.
La serpette est marquée 716 VÉRITABLE ÉDOUARD.
On aimerait que le nom SARLINO gravé sur le manche soit celui d'un vannier italien venu s'engager dans l'armée pour la 1ère Guerre Mondiale avec sa serpette dans la poche et qu'il s'en soit servi pour "nettoyer" les tranchées. C'est ce qu'on trouverait sur le Bon Co*n si elle était en vente.
Mais hélas, SARLINO, c'est juste le nom de la Société Anonyme Rennaise de LINOléum, et la serpette est un outil pour découper les revêtements de sol.
Cela dit, elle n'est pas si moche que ça.

"Le Savoyard" avait besoin d'un passage sur le billard. Je lui ai refait une pointe et j'ai poncé l'intérieur du virobloc (qui n'est pas marqué "virobloc").
Le virobloc enlevé, je m'aperçois que la virole porte l'inscription "N° 8 déposé".
On est donc bien dans de l'Opinel classique avec une autre lame et un autre virobloc.

(Édit) : Après fouillage de l'internet, j'en sais un peu plus. C'est bien une production Opinel mais qui était destinée à la vente en grande surface. Et pour ne pas "dévaluer" la main couronnée, on l'avait baptisé "savoyard".
Donc : "Main couronnée" —> coutelleries ; "Le Savoyard" —> grandes surfaces.

Il y avait aussi un N° 10 classique, avec lui aussi la pointe cassée mais le virobloc porte bien la mention "N° 10 virobloc breveté".

Le savoyard est donc un opinel mais de qualité et de prix inférieurs ?

couper au couteau a écrit:

Le savoyard est donc un opinel mais de qualité et de prix inférieurs ?

C'est effectivement ce que j'ai cru comprendre en parcourant les forums de collectionneurs d'Opinels.

Est-ce réellement utile vu la qualité et le prix déjà très démocratique des opinel

La qualité de la marque Le Savoyard était identique à la production sous la marque Opinel.
L'idée d'une différenciation de marque servait à ménager le réseau de distributeurs historique : couteleries, bureaux de tabac, quincailleries etc... Opinel évitait ainsi le piège de la concurrence déloyale, induite par des prix de vente plus favorables aux grandes surfaces avec leurs centrales d'achat. En ayant 2 produits de marques différentes, plus de problème puisque ce ne sont pas les mêmes produits ! Bon, la différenciation des 2 est lègère, mais la législation ets respectée et les susceptibilités ménagées...

De mémoire,Victorinox a eu aussi une gamme économique (sous sa marque pour le coup) avec pour seul changement le matériau du manche (mais les spécialistes du SAK seront sans doute plus précis que moi) eu un nombre de modèles restreint.

Merci Drawidge pour ces précisions

Donc question d'image et pas de qualité. Merki Drawidge.

Hier, malgré une météo peu engageante, j'ai fait une brocante comme vendeur.
Mes San-Antonio première période n'ont pas trouvé preneurs ; en revanche, j'ai fait un carton avec les couteaux.
Beaucoup de curieux ; des chercheurs de Laguiole Bougna (le vrai, l'authentique Laguiole ) mais aussi des amoureux des couteaux et des collectionneurs.
J'ai parlé avec plein de gens sympas, j'ai fait beaucoup de cadeaux mais j'ai aussi beaucoup vendu.
Mes plus belles pièces sont parties très vite et mon stock est redevenu décent. Il me reste quand même de quoi faire une ou deux autres brocantes avant d'y retourner comme chasseur d'épaves coutelières.
Photo d'un bout de mon stand. Les boîtes à bonbons ne sont pas très sexy mais elles sont bien étanches et elles tiennent peu de place dans le coffre de la Merco.

rosalux a écrit:

Mon petit frère a récupéré ça dans un déménagement et il m'en a fait cadeau.
Le clone d'Opinel est équivalent à un N° 8 et ii a servi de tournevis.
La serpette est marquée 716 VÉRITABLE ÉDOUARD.
On aimerait que le nom SARLINO gravé sur le manche soit celui d'un vannier italien venu s'engager dans l'armée pour la 1ère Guerre Mondiale avec sa serpette dans la poche et qu'il s'en soit servi pour "nettoyer" les tranchées. C'est ce qu'on trouverait sur le Bon Co*n si elle était en vente.
Mais hélas, SARLINO, c'est juste le nom de la Société Anonyme Rennaise de LINOléum, et la serpette est un outil pour découper les revêtements de sol.
Cela dit, elle n'est pas si moche que ça.

dans les années 1960 il y avait une usine SARLINO qui fabriquais des moquettes
a REIMS

26Zebulon07 a écrit:

dans les années 1960 il y avait une usine SARLINO qui fabriquait des moquettes
a REIMS

Au temps pour moi, Zeb, tu as raison. L'entreprise était rémoise et pas rennaise.

Rosa, tu vas pouvoir racheter pleins de lots de couteaux à nettoyer

rosalux a écrit:

Hier, malgré une météo peu engageante, j'ai fait une brocante comme vendeur.
Mes San-Antonio première période n'ont pas trouvé preneurs ; en revanche, j'ai fait un carton avec les couteaux.

Ah, je vois que t'as mis en vente le petit chef à virole ! Il a trouvé un cuisinier pour sa seconde vie ?

Oui, vendu à un collectionneur de couteaux fermants. Il en avait déjà choisi plusieurs, et au moment de payer, il m'a dit : "celui-ci, il est trop beau, je le prends aussi". J'espère qu'il s'en servira pour cuisiner car je lui avais fait un affilage de la mort qui tue et qui donne envie de tout tailler en brunoise.

Ce serait chouette ! C'est vrai qu'ils sont beaux, ces couteaux, mais ce sont avant tout de très bons outils. Et quand on commence à tout couper avec, c'est là qu'on s'en rend compte - avec une lame bien fine, qu'il soit thiernois ou nogentais, quel bonheur c'est !