Et encore et toujours Rosa

J'avais demandé, il y a peu, votre avis sur un massu qui me plaisait et dont je ne connaissais pas le poinçon.
Sur les conseils donnés, j'ai acheté ce massu Coursolles.



Je n'ai pas pensé à prendre d'autres photos de la bête à la reception, mais il était bien tacheté et terne.

puis Rosa est intervenu et j'ai récupéré un massu tout beau, tout propre, poli, lustré, affilé...





Encore merci Rosa, pour ce beau travail et ta patience, car j'ai même eu droit à un cours (pas en direct malheureusement).



suite à venir...

Merci à toi pour ta confiance.

Bien joué Rosa

Il y a du travail, du beau travail

Mon petit chouchou, un laguiole quasi usé, boitant de la lame, terne, mais que j'aime utiliser.





Après m'avoir prévénu que pour les miracles, il n'était pas muni, Rosa a bien voulu redonner de l'éclat à ce couteau.
Je ne résiste pas à communiquer les commentaires (sorry Rosa) et étapes du travail.

A réception du paquet
Le Rossignol : hors de question que je le laisse dans cet état. J’en ai repris des bien plus amochés, mais on n’aura pas le même résultat qu’avec le massu, évidemment.
Déjà, ces fêles ne pourront pas être effacées ; il faudrait changer les cotes mais c’est un gros travail car il faudrait alors démonter la bête.
D’abord, resserrer la lame qui ballotte, puis effacer au mieux les traits de meule sur la lame, puis polissage de l’ensemble et on y verra plus clair.


Après le travail
- La lame est un peu resserrée et le jeu latéral est réduit.
- Comme pour le Massu, nettoyage au 240 des platines et du ressort.
- Effacement des plus grosses rayures de la lame. Je n’ai pas pu aller plus loin dans le satinage, au risque d’enlever trop de métal.
- Polissage de la lame, du ressort, de la mouche et des mitres.
- À la frotte propre, polissage des cotes. Je n’ai pas réglé le problème des fêles au cul du manche. Certains copains du forum arrivent à boucher les fissures dans la corne avec de la colle cyano-acrylate, en procédant par petites passes et en ponçant finement ce qui a débordé après chaque séchage de colle. Je ne l’ai jamais fait et je ne voulais pas que ton couteau serve de cobaye, donc, à toi de voir si tu veux tenter l’expérience.
- La lame est affûtée mais pas affilée. Là aussi, je ne voulais pas manger trop de métal, déjà qu’elle est bien mince. À ce sujet, j’ai vu que la pointe avait été cassée et refaite. Il lui manque un bon centimètre. J’ai quand même mis en force un petit bout de collier Rilsan au fond de la feuillure, au cas où, mais tu peux l’enlever facilement si tu veux.

Et j'ai récupéré une lame qui ne bouge plus, qui a de l'éclat et bien polie par dessus tout. La corne et les mitres retrouvent leurs couleurs de jeunesse, pas la toute première jeunesse, mais on partait d'un début de retraite.
Ce couteau avait bien servi et il va continuer à être utiliser.






Voilà, je dis bravo et merci pour ton travail, Rosa.
Tu m'as remercié pour la confiance que j'ai eu en toi, mais au fil des posts, j'ai vu ce que tu arrivais à faire à partir d'épaves et je n'imaginais pas que ces deux lames puissent attiser ta convoitise et que tu te comportes comme un vil employé d'Orly.
Donc pas de souci pour la confiance.

Ce post est un peu long, dsl

Et voilà ; ce matin, impossible de mettre mon chapeau et d'enfiler mes chaussures.
J'ai les chevilles enflées et j'ai pris la grosse tête.