Celui-ci vaut la peine qu'on passe du temps pour lui redonner un peu d'éclat. Pour la lame, afin d'effacer les rayures d'usage, on peut utiliser de l'emeri de carrossier, à sec, ou mouillé, avec un grain de 1000. Puis polissage au feutre ( ou avec un bout de blue jean ) frotté avec de la pâte à polir. Jusqu'au ''poli'' sans défaut. C'est facile mais il faut du temps.
Pour le manche faut également décrasser, par exemple en passant de la laine d'acier triple zéro et de l'huile d'olive. Puis frotter avec un bout de jean pour faire briller.
Je ne suis pas coutelier. Avec mes moyens de petit bricoleur je me contenterais de ça.
Pour l'autre, qui a une valeur sentimentale... Faut le garder tel qu'il est.
Le premier a été fait en France par une marque connue pendant plus d'un siècle pour ses couteaux de poche laguiole.
Le second est un laguiole qui a voyagé depuis son pays d'origine ...