Au fil des années et de mes capacités culinaires, mes besoins en couteaux ont évolué.
Des nouveaux venus ont remplacé les premiers, jusqu'à hier où j'ai complété ma panoplie d'outils.
Il me manquait un désosseur et un "filet de sole", et je les ai trouvés à Emmaüs pour 1 € les deux.
De gauche à droite :
- Filet de sole sans marque mais très souple, manche ABS, quasi neuf.
- Désosseur 32 Dumas aîné. Fatigué mais parfait pour désosser le sanglier que mon voisin me donne régulièrement.
- Demi-chef Parapluie à l'épreuve. En kirouille, demi plate-semelle. Je lui ai refait un manche car il était très abîmé. Il s'affile très facilement mais il ne tient pas longtemps le fil.
- Trois offices. Un couteau à tourner La Fourmi, un sans marque (acier fin) et un Opinel.
- Un chef Chevalérias. Je l'ai depuis plus de trente ans. Soie traversante, virole alu. Un vrai baroudeur des cuisines.
- Un éminceur Lion Sabatier (déjà présenté sur le fil avant-après). Lui aussi a plus de trente ans et personne d'autre que moi n'a le droit d'y toucher. Un fil incomparable et durable. Un copain de tous les instants.
- Un couteau à jambon Mathon (acheté 2 € en brocante).
Ce sont avant tout des outils et le côté fonctionnel prime sur l'esthétique, mais bien qu'ils ne soient pas en acier de l'espace ni en damas de-la-mort-qui-tue, je leur trouve une certaine beauté.
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la vieille taupe