Tant qu'il ne s'agit pas de faillite frauduleuse, rien n'empèche un patron qui a fait couler sa boite d'en ouvrir une autre. Quant-aux journaux, ils sont ravis de voir une entreprise débarquer sur leur secteur : ça fait du bien au moral, ça fait un article (parce-que l'actualité de Chatel Guyon n'est pas toujours trépidante...)
N'oublions pas que l'état se sert en premier sur la liquidation, et que les fournisseurs sont toujours les derniers servis, quand il reste quelque chose. C'est malheureux mais une faillite peut en entrainer d'autres par défaut de paiemant ce qui peut impacter toute une région.
Il est néammoins encourageant de savoir qu'un entrepreneur honnète, qui, confronté à des difficultés et devant jeter l'éponge pourra recréer une société pour repartir sur d'autres bases. Après tout, la vie d'une entreprise n'est pas linéaire et n'est pas faite que de joyeux conseils d'administration où l'on se répartit les dividendes en sablant le champagne (ça c'est das les films).
Je ne dis pas celà pour défenre qui que ce soit, je ne connais pas personnellement l'homme, et n'ai pas non plus analysé les comptes de la boîte qui ferma. Je ne puis donc pas avoir d'avis éclairé.
Cependant, il existe une façon de vivre qui consiste non pas à récolter le fruit de son propre travail, mais d'utiliser les flux financiers comme matière première afin de les transformer en pognon sur son propre compte en banque.
De cette manière, une entreprise n'est plus un ensemble d'hommes avec un savoir faire, une force de travail, mais une entité abstraite constituée de chiffres.
Les employés sont de ce fait une charge financière malheureursement indispensable à l'exécutions de travaux dont le fruit est générateur de recettes.
En déshumanisant ainsi l'entreprise, on peut fermer et ouvrir des boites sans avoir le sommeil plombé d'avoir foutu à la rue des gens, ruiné des familles, assassiné un secteur d'activité.
Cette façon de penser l'entreprise est malheureusement la plus répandue, et pire, elle est encouragée par les dirigeants que nous avons nous-mêmes élu. Nous portons donc une responsabilité collective dans ce phénomène, même si les plus à blamer sont ceux qui au mépris des lois par eux-mêmes rédigés se permettent de...
Euh, je m'emballe un peu là, on avit dit pas de politique. Mais l'économie, c'est de la politique. A ceci près que l'économie fût inventé comme un outil permettant de diriger les pays. Ici et maintenant, c'est plutôt la politique qui sert d'outil à l'économie...
Désolé, c'est mon coté robin des bois qui ressort de temps en temps...