Poinçon - marquage

seb36 a écrit:

Il me semble que ce marquage revient souvent chez elle. Je ne pense pas qu'elle fasse ses lames elle même? en plus ce ne sont pas des marquages à froid donc ce n'est pas un vieux stock sans marquage qui aurait été frappé après...

En passant, comment reconnait-on un marquage à froid?

Merci !

Il est fait après trempe et finition souvent .
Donc il n'y a pas le fond noir .
Mais c'est possible de contourner ...

Moi les marquages à froid me font penser à un marquage qu'on aurait fait à la fraise très fine, il n'y a pas de profondeur, les bords sont bien nets, parfois le marquage ne se voit presque pas... Je parle pour un marquage frappé à froid. Je ne sais pas comment c'est réalisé exactement.
A chaud, ça parait un peu moi net au niveau des contours et surtout c'est plus profond. Même un marquage fait à chaud éffacé se voit mieux qu'un marquage à froid je trouve. Et puis le marquage à chaud est noir, à froid c'est propre.

Petit balancier pour marquage à froid après trempe

En fait sauf pour des cas d'exception , il n'y a pas de marquage à chaud (imaginez -vous tenir la lame au rouge avec les doigts) , il faut parler de marquage avant trempe sur la lame brute , ça se pratique encore pour les séries importantes et souvent au nom du fabriquant .
Pour le nom du client , ça supposait d'immobiliser un certains stock car c'était pas pour un seul modèle .
Cette pratique est venue au moment de l'expansion de la coutellerie , quand les clients qui fabriquaient dans leurs localités n'ont pas pu faire face à la demande , ils donnaient leurs ordres à Thiers en laissant penser que c'était fabriqué sur place .
Cette pratique a tendance à disparaître ,même les marques après trempe sont plus rares .

drassij a écrit:

En fait sauf pour des cas d'exception , il n'y a pas de marquage à chaud (imaginez -vous tenir la lame au rouge avec les doigts) , il faut parler de marquage avant trempe sur la lame brute , ça se pratique encore pour les séries importantes et souvent au nom du fabriquant .
Pour le nom du client , ça supposait d'immobiliser un certains stock car c'était pas pour un seul modèle .
Cette pratique est venue au moment de l'expansion de la coutellerie , quand les clients qui fabriquaient dans leurs localités n'ont pas pu faire face à la demande , ils donnaient leurs ordres à Thiers en laissant penser que c'était fabriqué sur place .
Cette pratique a tendance à disparaître ,même les marques après trempe sont plus rares .

Oui le marquage se fait toujours à froid , je sais pas pourquoi on parlait de marquage à chaud

Maintenant c'est au laser , ou électro chimique , les fabriquant de poinçon ferait plus fortune

Il me semble bien que j'ai plusieurs couteau ou le marquage a été fait à chaud. Encore récemment le forgeron à marqué devant moi et la lame sortait de la forge. Mais c'est artisanal, sûrement pas faisable en série, et le poinçon chaufferait. La c'est un marquage de temps en temps.

Edit: Je ne contredit pas ce que tu dis Routu. Le marquage dont tu parles fait avant trempe je ne savais pas que ça s'appellait marquage à chaud aussi (d'aileurs je ne savais pas qu'on pouvais marquer à froid avant trempe)

Merci Couper Au Couteau!

Je me suis posé la question d'une frappe à froid sur ce colonial vu sur la baie semaine dernière. Et du coup de l'authenticité du marquage...

SABATIER , pas trouvé sur les sites classiques de référencement des marques.

C'est la marque d'un ex "chien de boutique"(contremaître) de Sabatier jeune qui est parti "voler" de ses propres ailes avec armes et bagages , carnet d'adresse , bonnes amies etc ... pratique courante dans le microcosme thiernois
Il est décédé et l'affaire a disparu depuis longtemps , sa fabrication de pliants a été marginale il devait acheter et marquer après trempe.

Intéressant, tu sais son nom? l'époque à laquelle il a sévi?
Le colonial en lui même me semble récent : j'imagine 1960-70. J'adorerai confirmer sa datation qui pour l'instant est plus intuitive que factuelle.

Jean Chazeau dit "crocobètche" il a du régner de la fin des années 50 à la fin des années 80 , il faisait des couteaux de cuisine professionnels et des couteaux scout à manche en rondelles de cuir , c'est ce que l'on trouve le + souvent .

Merci Drassij ! Suis super content ! Cela vient un peu (je m'emballe pas confirmer mes datations de ce type de colonial "peu robuste" au final. C'est cette variété qui se trouve le plus. Les vrais coloniaux, couteaux de marin épais dont la lame et le ressort font minimum 3mm d'épaisseur sont beaucoup plus rares !

papatate a écrit:

Merci Drassij ! Suis super content ! Cela vient un peu (je m'emballe pas confirmer mes datations de ce type de colonial "peu robuste" au final. C'est cette variété qui se trouve le plus. Les vrais coloniaux, couteaux de marin épais dont la lame et le ressort font minimum 3mm d'épaisseur sont beaucoup plus rares !

Je suis pas certain que les "vrais coloniaux" si ce sont ceux qui devaient être achetés par l'Armée soit forcément plus solide...La commande en très grande quantité de petit matos a souvent tendance à tirer vers le bas. Le Tattoo (l'avant dernier car le dernier est au final pas trop mal) avec manche en plastique massif, lame inox qui rouille pas mais qui coupe pas, blocage aléatoire et j'en passe ne serait que l'héritier d'une longue tradition...

seb36 a écrit:

papatate a écrit:

Merci Drassij ! Suis super content ! Cela vient un peu (je m'emballe pas confirmer mes datations de ce type de colonial "peu robuste" au final. C'est cette variété qui se trouve le plus. Les vrais coloniaux, couteaux de marin épais dont la lame et le ressort font minimum 3mm d'épaisseur sont beaucoup plus rares !

Je suis pas certain que les "vrais coloniaux" si ce sont ceux qui devaient être achetés par l'Armée soit forcément plus solide...La commande en très grande quantité de petit matos a souvent tendance à tirer vers le bas. Le Tattoo (l'avant dernier car le dernier est au final pas trop mal) avec manche en plastique massif, lame inox qui rouille pas mais qui coupe pas, blocage aléatoire et j'en passe ne serait que l'héritier d'une longue tradition...

Je te mettrai des photos comparatives, cela ne fait pas un plis. Les modèles anciens sont beaucoup plus robustes. 3mm d'épaisseur de lame et de ressort vs 1 mm. Des rivets plus costaux et des essences de bois denses pour le manche.

Je distingue 3 phases grosse maille :
- Les couteaux de marin période 1800-1900
- Les coloniaux 1ere période 1870-1930
- Les coloniaux 2ieme période 1930-1970

A venir ...

Ressort d'1 mm  d'épaisseur ? Tu es sur ? Parce-que la ça me paraît vraiment peu. Même l'armée n'aurait pas acheté ca
Pour le bois dense tous ceux que j'ai eu entre les main étaient en hêtre (ou en ébène ou palissandre thiernois !)

seb36 a écrit:

Ressort d'1 mm  d'épaisseur ? Tu es sur ? Parce-que la ça me paraît vraiment peu. Même l'armée n'aurait pas acheté ca
Pour le bois dense tous ceux que j'ai eu entre les main étaient en hêtre (ou en ébène ou palissandre thiernois !)

Je suis passé à côté de ton message : Non, tu as raison, j'exagère les ressorts font entre 2 mm pour les plus fins et 3.3mm pour les plus épais. J'en ai un aussi de 4 mm (Pironin - 27 couronné). mais tu avoueras surement que 2 mm cela fait pas lourd !