Presentation Cyrille

Que dire ... je m'appelle cyrille et j'ai beaucoup d'intérêt pour les vieux objets ... je viens vers vous pour une identification
donc présentation sommaire je réside en limousin

je pourrais citer P.DELERM La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules

Citation :

Un couteau dans la poche

Pas un couteau de cuisine, évidemment, ni un couteau de voyou à cran d'arrêt. Mais pas non plus un canif. Disons, un opinel n° 6, ou un laguiole. Un couteau qui aurait pu être celui d'un hypothétique et parfait grand-père. Un couteau qu'il aurait glissé dans un pantalon de velours chocolat à larges côtes. Un couteau qu'il aurait tiré de sa poche à l'heure du déjeuner, piquant les tranches de saucisson avec la pointe, pelant sa pomme lentement, le poing replié à même la lame. Un couteau qu'il aurait refermé d'un geste ample et cérémonieux, après le café bu dans un verre – et cela aurait signifié pour chacun qu'il fallait reprendre le travail.

Un couteau que l'on aurait trouvé merveilleux si l'on était enfant: un couteau pour l'arc et les flèches, pour façonner l'épée de bois, la garde sculptée dans l'écorce – le couteau que vos parents trouvaient trop dangereux quand vous étiez enfant.

Mais un couteau pour quoi? Car l'on n'est plus au temps de ce grand-père, et l'on n'est plus enfant. Un couteau virtuel, alors, et cet alibi dérisoire:

– Mais si, ça peut servir à plein de choses, en promenade, en pique-nique, même pour bricoler quand on n'a pas d'outil…

Ça ne servira pas, on le sent bien. Le plaisir n'est pas là. Plaisir absolu d'égoïsme: une belle chose inutile de bois chaud ou bien de nacre lisse, avec le signe cabalistique sur la lame qui fait les vrais initiés: une main couronnée, un parapluie, un rossignol, l'abeille sur le manche. Ah oui, le snobisme est savoureux quand il s'attache à ce symbole de vie simple. À l'époque du fax, c'est le luxe rustique. Un objet tout à fait à soi, qui gonfle inutilement la poche, et que l'on sort de temps en temps, jamais pour s'en servir, mais pour le toucher, le regarder, pour la satisfaction benoîte de l'ouvrir et de le refermer. Dans ce présent gratuit le passé dort. Quelques secondes on se sent à la fois le grand-père bucolique à moustache blanche et l'enfant près de l'eau dans l'odeur du sureau. Le temps d'ouvrir et refermer la lame, on n'est plus entre deux âges, mais à la fois deux âges – c'est ça, le secret du couteau.

Sympa cette citation    et tellement vrai ! (sauf que nous on s'en sert de nos couteaux)

Bienvenue à toi Cyrille  

Hello et bienvenue à toi Cyrille !


Tirade connue et sympathique, néanmoins j'essaye d'être plus tourné vers le présent que vers le passé, la nostalgie n'est plus ce qu'elle était
Ainsi je rejette un peu les "marques" (chez les jeunes il faut être "marqué", un peu comme les boeufs) surtout quand elles sont à la mode.
Les marques qui comptent sont celles des amis, et pour moi un objet unique n'en a que plus de valeur sentimentale, surtout quand c'est de son imaginaire propre qu'il s'évade.

Salut à toi et bienvenu parmi nous !

downloadz a écrit:

Que dire ...  je viens vers vous pour une identification

J'espère seulement que ce n'est pas ton seul but !  

Bienvenue ; je me doutais que Franck allait intervenir !

Bienvenue sur le forum

salutations auvergnates Cyrille.

Bienvenue!

bonjour et bienvenue

Bienvenue parmi nous Cyrille   

Bienvenue parmi nous et n'hésites pas à poster tes couteaux.   

Salut et bienvenue Cyrille   

Welcome   

bienvenue !  

welcome