J'interviens ici pour remettre en cause les affirmations suivantes qui ont été maintes fois relayées jusquà ce jour :
"En 1902 Léon Coursolle après avoir rencontré M Okinsburger graveur à l'atelier des monnaies de Paris, imagina un couteau d'un nouveau genre dont le manche serait sous forme d'une belle gravure emboutie dans le laiton."
Mr Okinsburger existe apparemment puisque c'est la signature qui apparait sur le tennisman de Coursolle.
Mais il s'agit de Sylvain Kinsburger (1855/1935), médailliste et sculpteur de la fin du XX°. Sur sa signature le "S" de Sylvain ressemble à un "O" et on lit Okinsburger. J'ai pu vérifier sa signature sur des médailles qu'il a réalisé et je vous invite à le vérifier également sur internet ou dans des livres consacrés à la sculpture.
Léon Coursolle a déposé sa clé à molette le 16 octobre 1905, je tiens cette info de Michel F. de la Confrérie du couteau de Thié qui a fait des recherches à Clermont Ferrant et à Thiers sur les dépots de marque. Il répond par ailleurs a toute demande de recherches concernant les dépots de marque à cette adresse : marques.thiers@orange.fr
Il existe par ailleurs de nombreux couteaux précurseurs à 1905 qui ont été fabriqués en Allemagne où se sont fabriqués les premiers figuratifs industriels qui datent de la seconde partie du XIX°.
Pour la France, la pluspart des "Napoléon" et d'autres couteaux comme celui édité pour l'exposition de 1889 sont la preuve que cette activité existait antérieurement à 1902.
Je reconnais avoir été maladroit lorsque j'ai présenté cets affirmations sur un autre fil, mais je n'ai d'autre but que de faire avancer ce qui nous tient tous à coeur : une meilleur connaissance du passé coutelier.
Bernard G.