Ma collection un peu de bric et de broc

Bernard assez de Gouttes ça déborde!

Jolipapa a écrit:

Bernard assez de Gouttes ça déborde!

En effet, il vient de passer une belle averse chez moi; les cagouilles sont de sortie.



Acheté en vide grenier à Verniolle (09), histoire de ne pas revenir bredouille
Une tête de maure et le mot Corsica, gravé au laser sont là pour donner l’illusion d’une fabrication insulaire.Celui-ci à la fabrication grossière et aux finitions peu soignées semble fabriqué au Pakistan.

Selon mes recherches ce modèle imite le CULTEDDA PITTUDA

"En fait il n’existe pas à proprement parler UN couteau Corse, mais plusieurs.
Il existait des couteaux pliants, à friction, dits « 2 clous » (le plus ancien des couteaux qu’on puisse trouver, car les Romains l’utilisaient déjà), lesquels différaient selon les régions de Corse : On trouvait principalement le curnicciolu (couteau de berger à manche en corne de chèvre, de bouc ou de bélier), le couteau d’Asco, le Giunssani, la Runchetta… Des couteaux utilitaires par excellence.
La forme du manche de ce couteau corse traditionnel est dictée par une ergonomie fonctionnelle qui permettait de saisir fermement le manche que ce soit pour le travail aux champs ou à la chasse. Il en résulte une forme originale ergonomique et robuste."

Classique et simple quoique peu traditionnel, le système de pompe dorsale permet le blocage et la libération de la lame. Par contre la lame ne coupe pas grand chose et est rétive à l'affutage

Grand Sachem la Brocante a écrit:

En effet, il vient de passer une belle averse chez moi; les cagouilles sont de sortie.



Acheté en vide grenier à Verniolle (09), histoire de ne pas revenir bredouille
Une tête de maure et le mot Corsica, gravé au laser sont là pour donner l’illusion d’une fabrication insulaire.Celui-ci à la fabrication grossière et aux finitions peu soignées semble fabriqué au Pakistan.

Selon mes recherches ce modèle imite le CULTEDDA PITTUDA

"En fait il n’existe pas à proprement parler UN couteau Corse, mais plusieurs.
Il existait des couteaux pliants, à friction, dits « 2 clous » (le plus ancien des couteaux qu’on puisse trouver, car les Romains l’utilisaient déjà), lesquels différaient selon les régions de Corse : On trouvait principalement le curnicciolu (couteau de berger à manche en corne de chèvre, de bouc ou de bélier), le couteau d’Asco, le Giunssani, la Runchetta… Des couteaux utilitaires par excellence.
La forme du manche de ce couteau corse traditionnel est dictée par une ergonomie fonctionnelle qui permettait de saisir fermement le manche que ce soit pour le travail aux champs ou à la chasse. Il en résulte une forme originale ergonomique et robuste."

Classique et simple quoique peu traditionnel, le système de pompe dorsale permet le blocage et la libération de la lame. Par contre la lame ne coupe pas grand chose et est rétive à l'affutage

Il ressemble au Moki Blakiston’s Fish Owl. (une autre île )

C'est un de mes préférés...d'abord parceque c'est mon amour qui me l'a offert, ensuite parce que c’était à l'occasion de la visite du musée de l'OPINEL à Saint Jean de Maurienne. Enfin c'est un de ceux dont je me sers  le plus : on n'imagine pas tous les vis qu'il faut resserrer dans une cuisine!


L’Opinel n°9 Bricolage est un couteau multifonction fabriqué entièrement en France. À la base, il est dédié aux bricoleurs pour les travaux de bricolage, mais aussi lors des activités de plein air.
En effet, cet Opinel n°9 est dotée d’une lame robuste en acier inoxydable de 8 cm, avec fonction coupe-fil, et dénudeur. Le manche très solide en polyamide et fibre de verre comprend 2 embouts intégrés : tournevis plat pour vis de 4 mm et tournevis cruciforme pour vis de 3.5 à 5 mm. A l’extrémité, le porte-embout aimanté permet de transformer le couteau en manche de tournevis.
Lame Sandvik 12C27 modifié (épaisseur de 2.2 mm).
Manche ergonomique.
Bague Virobloc double sécurité. En plus du blocage de la lame en position ouverte (sécurité d’utilisation), il est désormais possible de verrouiller la lame en position fermée (sécurité de transport).

La marque, le fabricant : Tout canif Opinel porte la marque distinctive de la « Main couronnée » qui est l’emblème de St-Jean de Maurienne. Cette marque est estampillée dans l’acier de la lame.

A peine passé le tunnel de Vielha, sur la route des vacances, dans le village de Vilaller je me suis arrêté boire un petit café. Derrière le comptoir tout un présentoir de couteaux de Solsona avec les prix bien affichés (c'est rare en Espagne). Comme me le faisait remarquer le patron: ceux à ressort sont curieusement moins chers que ceux à frottement.
J'ai pris ce ganivet à manche en bois d'olivier et à lame en acier carbone XC75 qui m'a accompagné sur tous les pique-niques des vacances.

La forme générale est sympa .

et l'olivier est joli

Le montagnol est une réplique des couteaux utilisés par les paysans montagnards en Ariège. Il s'en retrouve encore dans les granges, les vieilles fermes.
La coutellerie Grat à Foix, fabriquait couramment ces canifs au 19 e siècle. La coutellerie Savignac, du nom des descendants M Grat, toujours à Foix, a mis au point cette réplique commercialisée dans les offices de tourisme de Tarascon sur Ariège et d'Auzat.
Caractérisé par une lame fine et pointue, pratique pour pénétrer et couper navets et autre raves qui servaient à la nourriture animale. Celle ci est en inox mais il est aussi disponible en acier au carbone.
Le manche de celui ci est en buis, un arbre en train de disparaitre en France dans l'indifférence générale!

La lame est marquée d'un cœur couché comme tous les couteaux qui sont fait par Savignac




La pierre est un grès à aiguiser de Saurat (09)

Opinel couleur aubergine pour ne pas le perdre dans l'herbe ;-)

Ce couteau est traditionnellement celui des éleveurs de moutons. Originaire des Hautes Pyrénées, se rencontre également en Haute-Vienne et est ensuite fabriqué à Thiers.
Le manche qui est constitué de cotes en corne de vache sur platines fer, il s’élargit vers l’arrière, en tête de corbin. Ses 2 plaquettes sont généralement en corne grise (ou noire sur la seconde face comme sur ce modèle).
Le fort ressort se termine par une platine pour le passage du lacet.
Deux lames opposées :
- la plus petite ressemble beaucoup à celle du Piétin (qui est également un couteau de berger). Elle est destinée à soigner le sabot des moutons
- la plus grande large et de forme bourbonnaise, est à cran forcé



La marque, le fabricant :
La lame est marquée « Tarride Ainé ». Il s’agit selon le vendeur d’un coutelier de la rue Rémusat à Toulouse .
Sur Gallica, un journal de Toulouse du 30 juillet 1844 signale un établissement « Tarride et fils et compagnie » pour une remise de médaille, catégorie métaux. Donc il y a bien une famille Tarride établie à Toulouse.
A l’état civil on trouve un Jean-Pierre Antoine Tarride, né le 4 octobre 1862 en Haute-Garonne, et qui a exercé le métier de coutelier.
Dans « Annuaire de l’Union fraternelle du commerce et de l’industrie », sorti en 1900, on trouve : Tarride (C.), – Coutellerie sur Commande, – 7, rue Rempart-Villeneuve, Toulouse (Haute-Garonne).
Dans « l’annuaire des armuriers toulousains » on trouve :
Tarride (veuve),1911 – 1921, 3, place du Capitole, et, Tarride, 1912 – 1921, 24, rue de Rémusat. Ce berger vient probablement de chez ce dernier… ou de son fils.

Belle présentation. Le texte c'est un copié-collé? Car le tien n'a pas les rosettes bombées ni la cassure en tête du manche?

Couteau de poche capucin avec un manche en buis entièrement fabriqué en France par l’entreprise Claude Dozorme.
Ce couteau bénéficie d’un système d’ouverture fermeture piémontais simple et très robuste.
Lame très épaisse (2 mm) Acier X50CrMOV15. Onglet découpé facilitant l’ouverture.
Manche en buis avec excellente prise en main.
Livré avec un kit de réglage pour le réglage de l’axe.

La marque, le fabricant :
Fondée en 1902 par Blaise Dozorme dit « Le Loup », la marque Claude Dozorme est la signature d’une longue tradition familiale modernisée.
L’entreprise Claude Dozorme a reçu le très prestigieux label des Entreprises du Patrimoine vivant en 2009.
Aujourd’hui dirigée par Claudine Dozorme, l’entreprise familiale du bassin de Thiers a su adapter ses techniques traditionnelles aux exigences les plus modernes, notamment en matière de design et de technologie.
Chaque pièce, passée entre les mains expertes de ces derniers, offre une précision de coupe ainsi qu’une ergonomie optimale.

Lieu de fabrication :Fabrication traditionnelle à Thiers.
Tous les couteaux et accessoires de la marque à la tête de loup sont fabriqués en atelier,


Acquisition :À la coutellerie du marché (Christine GUY) 54 rue Émile Grand à Albi – Près de la Halle du marché pour 37 Euros.

seb36 a écrit:

Belle présentation. Le texte c'est un copié-collé? Car le tien n'a pas les rosettes bombées ni la cassure en tête du manche?

Merci de ta remarque. Effectivement c'est en partie du copié-collé et je ne savais pas exactement tout ce que cela voulait dire : je corrige

La ligne est sympa mais vu que c’est un piémontais l’onglet n’a pas lieu d’être

Je ne qualifierai pas une lame de 2 mm de « très épaisse »

couper au couteau a écrit:

La ligne est sympa mais vu que c’est un piémontais l’onglet n’a pas lieu d’être

Je ne qualifierai pas une lame de 2 mm de « très épaisse »

C'est très épais pour du Dozorme

couper au couteau a écrit:

La ligne est sympa mais vu que c’est un piémontais l’onglet n’a pas lieu d’être

Ce n'est qu'un petite évocation du système piémontais..en effet c'est la ligne qui m'a séduit et le buis (j'aime bien le buis)

Couteau multifonction démontable.
À partir du moment où il y a une fourchette et une cuillère cela devient un couteau de pique-nique…
GIMEL 6 fonctions : couteau, fourchette, cuillère, ouvre boite, tire-bouchon, décapsuleur, poinçon. L’originalité de ce couteau camping multifonctions réside dans le fait qu’un simple mais astucieux mécanisme permet à l’utilisateur d’avoir le couteau et la fourchette dans chaque main comme des couverts normaux.

"La marque, le fabricant : Gimel au violon
La marque du violon en 1809 par Michel Chezal à Thiers.
Le 7 octobre 1891, Pissice qui a épousé la fille de Gimel-David, dépose la marque « le violon suivi du nom GIMEL ». On a, à partir de cette date, la marque telle qu’elle est connue par les collectionneurs, La marque sera ensuite détenue, à partir de 1904, par les couteliers Rousselon (rue de Lyon à Thiers). Ce sont eux qui vont populariser la marque et lui donner l’audience qu’elle connaît.
Et les tribulations de la marque vont continuer jusqu’à nos jours. Le « violon GIMEL » authentifie aujourd’hui les couteaux d’une entreprise… pakistanaise qui commercialise, tout à fait légalement, des couteaux du « célèbre coutelier thiernois Gimel »."
3 ou 4 € en grande surface

Couteau à palme OKAPI made in South Africa, manche bois, d’une pièce, comportant sur un côté une incrustation métallique décorative, lame acier carbone, beau marquage, le ressort à palme permet une ouverture bloquée ; couteau de type « cra-cra » du bruit caractéristique qu’il produit à l’ouverture et à la fermeture.

Okapi est une marque d’origine allemande (1902) mais fabriquée en Afrique du Sud depuis 1987.
La Société a été créée en 1902, à Solingen, par Ernst Gerling.
La grande partie de la production de couteaux pliants était exportée vers l’Afrique ; d’où le choix de la marque « Okapi », animal vivant dans maints pays de l’Afrique centrale.
Pour se rapprocher de son bassin de clientèle et pour diminuer les coûts de production et de transport la marque créée des usines en Afrique du Sud
Ce modèle connaît un succès important au Maroc, il y est devenu l’équivalent de « l’Opinel » en Afrique du Nord.

Acheté neuf au marché de Pamiers à un vendeur marocain, octobre 2017 à 5 Euros.

Ce couteau est dit d’électricien en raison de sa lame en serpette utilisée pour dénuder les fils. Ce couteau est, comme toutes les serpettes, bien pratique au jardin.
Lame courbée et manche bois. Mitre en tôle.
Lame serpette pliable en acier inoxydable et cran de sécurité par ressort.

On en trouve sur tous les sites d’outillage entre 3 et 12 Euros. Celui-ci vient du vide-grenier de Pamiers

Le plus vieux couteau régional.


Le manche, qui peut prendre plusieurs formes (boule, queue de carpe ou sabot), est ici en forme sabot. Le bois est du buis tourné décoré par pyrogravure de motifs en "V" entourés de trois points (mouche ).
Ce modèle de petite taille, le modèle n°10 je pense, n’est pas équipé de la célèbre virole.
Lame style « yatagan » arrondie
Trouvé sur ebay la semaine dernière

Grand Sachem la Brocante a écrit:

Le plus vieux couteau régional.

J'connais pas trop les régionaux, mais ça m'étonne ça, d'autres pour confirmer ?

spiralo a écrit:

Grand Sachem la Brocante a écrit:

Le plus vieux couteau régional.

J'connais pas trop les régionaux, mais ça m'étonne ça, d'autres pour confirmer ?

J'ai juste repris ce que j'ai lu dans un de mes livres

Sur l'ancien site www.couteaux-jfl.com on lit:
La coutellerie de Nontron qui est connue depuis le Moyen Age, prend un réel essor dès la fin du XVIIIème Siècle.


Après on sait que même les romains avaient des couteaux pliants. Je pense que c'est peut-être un slogan commercial ! A moins que cela signifie une production locale un peu organisée et reconnue au delà du rayon local.

spiralo a écrit:

Grand Sachem la Brocante a écrit:

Le plus vieux couteau régional.

J'connais pas trop les régionaux, mais ça m'étonne ça, d'autres pour confirmer ?

Oui c'est un des plus vieux couteaux régionaux , ça se dit mais il se dit aussi beaucoup de connerie

Celui là il est surement plus ancien (couteau romain trouvé en Germanie) mais on ne connait pas à l'époque un centre de production particulier

Sur http://poleexperimentalmetiersda.typepad.com/weblog/2005/08/histoires_du_co.html on trouve :

La renommée des « couteaux de Pierregort » (Glossaire de Saint-Palaye) remonte au Moyen-Age.
Mais c’est au XVIIè siècle que se développe vraiment la coutellerie nontronnaise avec la venu du premier maître coutelier, Guillaume Legrand, de la paroisse Saint-Eustache de Paris. Il se marie à Nontron le 13 Octobre 1654 et fonde la première « famille » de couteliers nontronnais. Deux de ses descendants exerceront la profession.

routu29 a écrit:

Oui c'est un des plus vieux couteaux régionaux  , ça se dit     mais il se dit aussi beaucoup de connerie

Moi j'aurais bien dit le stéphanois d'après le peu que j'connais, mais est il encore vraiment fabriqué ? Ils parlent ptet de celui qui a perduré tel quel, ou de la famille ?
En même temps çui que tu montres Grand sachem n'a pas grand chose à voir avec le modèle d'aujourd'hui.

Couteau traditionnel de l’ouest de l’Espagne
La lame est fine, avec une mouture plate, très tranchante.Il existe 3 formes de lame: punta recta, punta vuelta et punta chata : celui ci est une « vuelta ».
Le matériau principal utilisé pour fabriquer les lames aujourd'hui est l'acier inoxydable.
La lame s’articule autour d’un clou, sans ressort ni système de blocage.
La bague ou "virole" est la feuille d’acier inoxydable qui entoure l'extrémité supérieure de la poignée. Les pliants de Taramundi se distinguent par leur très longue virole.
Le manche est en bois de buis décoré de motifs traditionnels géométriques noir et rouge, peint puis vernis.

La marque, le fabricant : La lame est bien marquée « TARAMUNDI » mais ne permet pas de distinguer le fabricant.

Lieu de fabrication :
Taramundi est une petite ville des Asturies occidentales, à la limite de la Galice.
Entre autres ressources naturelles, il y a du fer dans la région, et une activité coutelière s'y est développée au milieu du 19ème siècle.
Aujourd'hui, il y reste quelques couteliers en activité. Certains perpétuent la tradition en fabriquant des couteaux rustiques, droits ou pliants. D'autres essaient de renouveler le genre.

Acquisition : Pour 18 euros, à Santillana del Mar (Cantabrie) .

Le Durol, du nom de la rivière thiernoise.

Le 27 septembre 1977, la société française Durol a déposé un brevet intitulé "Dispositif de verrouillage et de déverrouillage d'une lame de couteau ou d'un autre outil ou instrument sur un manche." Le brevet numéro 2 403 874 a été délivré le 20 avril 1979.

Le brevet concerne un couteau avec une lame et un système de déverrouillage et de verrouillage. En appuyant sur le bouton rouge déverrouille la lame du couteau. Lorsque il est complètement déplié, il se verrouille en place et est de nouveau déverrouillé en appuyant sur le bouton rouge.
Lame droite en inox et manche en matière plastique noire

Les modèles ont été produits dans diverses combinaisons avec des tire-bouchons, des tournevis, des pics à glace, des ouvre-bouteilles, des ciseaux, une lime à ongles, et une boussole.

La marque, le fabricant :
Couteaux fabriqués par l'entreprise La Durollienne   disparue depuis quelques années (en 2001), marqués DUROL THIERS FRANCE BREVETE.

Lieu de fabrication : 53 Avenue Joseph Claussat à THIERS (63300)

Acquisition : Pour un euro au vide-grenier de Pamiers (09) en janvier 2018

Merci pour ce petit résumé, j’en possède un manche en chêne et j’aime bien le fait que la lame rentre complètement dans le manche, dommage que le bouton soit en plastique et risque de se casser facilement

pour le rapport qualité prix

J'aime bien le Taramundi !

couper au couteau a écrit:

Merci pour ce petit résumé, j’en possède un manche en chêne et j’aime bien le fait que la lame rentre complètement dans le manche, dommage que le bouton soit en plastique et risque de se casser facilement

 pour le rapport qualité prix

Pour le rapport qualité/prix, on ne peux pas faire mieux, où alors on me paye   Effectivement cet outil donne une impression de fragilité